ANSELME (Hommage à Anselme Staësse, dit : Tonton)
Nous sommes ici rassemblé pour te rendre hommage en parlant vrai, et comme tu l'aurais souhaité, dans une joie sincère. La philosophie de ta vie n'a pas manqué d'en interpeller plus d'un, tant mieux car c'était certainement un de tes plaisirs.
Tu avais acquit un amour immodéré de la vie que tu dévorais à ta façon, sans modération pour un verre, ni pour te dévouer à la cause Farciennoise. Ne disais-tu pas à tes amis " Je vivrai centenaire et je vous enterrerai tous ". Tu vois, tu viens de te tromper. Ton estaminet modeste et ton coeur immense étaient ouverts à tous qui en avait besoin. Tes amis, les vrais comme les faux le savaient, et avec ton assentiment, certain en usaient à volonté. Tu faisais partie du décor, et je suis certain que pour beaucoup d'entre nous, tu seras toujours en peu ou beaucoup, présent.
Tu est parti en riant, ce sera ton dernier pied de nez. Un jour tu m'a dit: " le jour de mes funérailles, je veux qu'on rie et qu'on boive, que ce soit la joie ".
Ne me fais pas un grand discours, tu serais encore bien capable de me faire pleurer, je veux la simplicité. Ceux qui t'on connu apprécieront ces lignes à leur juste valeur et boiront un coup non plus à ta santé, mais bien à ta mémoire qui longtemps encore brillera dans les nôtres. Va tonton en paix, adieu mon frère, l'ami. Tu étais un type bien, repose en paix dans la vie éternelle.