Lorand Jean-Pierre, Eudore, Joseph, Ghislain, né à Farciennes le 23 mars 1951, dans un hameau de Farciennes au lieu-dit " le Louât ". Ce qu'il appelle son petit paradis, ressemblait à l'époque à une principauté à l'intérieur du bourg. Quartier où la dominance de mineurs et de cultivateurs, faisait le charme de son enfance. Il a grandi dans une petite fermette familiale, où le mélange de la nature de l'école, des camarades belges et immigrés, nourrissent à présent la pensée de l'auteur. À 7 ans, il dût partager sa vie entre la campagne et la ville, où ses parents étaient commerçants au six-bras. Il fit ses primaires à l'école des frères St Barthélemy à Châtelineau, puis fréquenta l'UT à Charleroi et entreprit le chemin de la coiffure jusque-là maîtrise, pour arriver à la reconnaissance de ces pères, en étant de nombreuses années à la tête de la Fédération Nationale et de nombreuses Unions Professionnelles. Ce qui lui valut quelques distinctions honorifiques, et aussi une place dans le livre des Guinness des Records. Passionné de musique également, il fit ses début sur les planches avec l'orchestre " Les éclaireurs " suivit des cours de solfège et de saxophone. C'est ensuite vers le théâtre qu'il se tourne, et devient acteur attitré du Cercle Royale "Pour l'Art et Pour le Peuple de Châtelineau". Treize années qui lui permirent de s'initier à l'art du maquillage avec le Maître Still, et commença à taquiner la plume, pour enfin sortir ces propres pièces, des chansons, des recueils. Il suit des cours du soir aux aumônier, pour acquérir un titre pédagogique, et tomba amoureux de la langue française. Il s'est occupé de nombreuses années d'une radio locale " Radio Columbia ", ce qui lui avait permis de côtoyer le monde artistique. Ce monde du spectacle l'a passionné au point d'entrer au cercle de magie de Charleroi, et d'être membre coopérateur de la Sabam. Ajoutons la présence de ce touche à tout dans de nombreux comités de sa localité, pendant de nombreuses années, et un poste de conseiller C.P.A.S lui fut accordé, lors des élections en 1994. Exilé depuis 1999 en Espagne, Jean-Pierre ne renie en rien ces origines, en publiant dans notre journal local " l'Arlequin " à chaque parution, ces dernières compositions. Il écrit en Espagnol ou en Catalan à l’occasion. Il revint au pays en 2004 et reprend son bâton de pèlerin, son livre historique sur Farciennes obtint le troisième prix au concours des Arts et Lettres de France. Il reçoit en novembre dernier la médaille d’or de Lauréat du travail. Il remonte sur les planches du théâtre wallon à Châtelineau permettant au cercle de rester en catégorie excellence lors du tournois de l’I.P.P.E.L.

En 2004 revenu en Belgique, il s’installe à Charleroi un retour assé chaotique, un commerce à relancer, la perte de repère, des deuils familiaux, les amis disparus, un moment noire de sa vie. Il est plus difficile de revenir au pays que de partir, chaque déménagement est un déracinement et se replanter dans son propre pays, ma permis de comprendre ce que les émigrés doivent en baver pour la conformité des documents administratifs, et trouver un emploi. Un jour un directeur ayant lu son livre autobiographique lui proposa une place dans sa société, enfin ce fût mon sauvetage, je repris goût à la vie et repris ma plume en main. Il reçut en 2013 la Médaille d’or de la Couronne et en 2019 les Palmes d’or de l’Ordre de la Couronne. Maintenant retraité depuis 2015 l’écriture ne le quitte plus et sort chez Amazon l’ensemble de ses œuvres.