JE ME SUIS ALLONGÉ
Je me suis allongé dans les herbes
Pour écouter le vent siffler.
Au bord de l'eau l'herbe était si verte
Et le vent soufflait si léger.
La rivière avait une eau si claire
Et le vent était parfumé
Part des fleurs que son parfum libère
Rendant l'air ainsi embaumé.
De la paix de ton chant je me nourris.
J'écoute l'eau de ton torrent,
Soudain le ciel bleu devient mon ami
Réchauffant mon cœur à présent.
Chaque fois que le soir tombe sur ta vallée
S'enfuit un jour qui s'est perdu.
Heureuse journée ta page est tournée
Hélas elle ne reviendra plus.
Laissons donc ce vent d'Est gémir
Et la rivière sur ses flots murmurer
Dans mes yeux des larmes se mettent à courir
Comme des vagues de volupté.