Poésies 4

JE ME SUIS ALLONGÉ


Je me suis allongé dans les herbes

Pour écouter le vent siffler.

Au bord de l'eau l'herbe était si verte

Et le vent soufflait si léger.

La rivière avait une eau si claire

Et le vent était parfumé

Part des fleurs que son parfum libère

Rendant l'air ainsi embaumé.

De la paix de ton chant je me nourris.

J'écoute l'eau de ton torrent,

Soudain le ciel bleu devient mon ami

Réchauffant mon cœur à présent.

Chaque fois que le soir tombe sur ta vallée

S'enfuit un jour qui s'est perdu.

Heureuse journée ta page est tournée

Hélas elle ne reviendra plus.

Laissons donc ce vent d'Est gémir

Et la rivière sur ses flots murmurer

Dans mes yeux des larmes se mettent à courir

Comme des vagues de volupté.