L'HALIEUTIQUE
J'étais parti un jour à bord d'un bachot
Pour faire la pêche au gros.
Cette aventure hauturière
Me changeait de la rivière.
Dans un seau, mes mains se mouillent
Pour prendre la strouille,
Qui servira d'amorce
Pour les poissons féroces.
Maintenant, j'attends en espérant claver,
Tenant fermement l'arondelle.
Il n'y a plus qu'à engamer
Et ferrer pour qu'ils ne fassent pas la belle.
Normalement, avec le devon
Ça devrait attirer le poisson.
Je surveille le bouchon et le scion
De ce fil pêchant
Je reste très vigilant car à tout moment…
Hop là ! ça y est…il mord !
Qu'est-ce que ça tire fort
C'est un espadon !
Heureusement que j'ai un solide avançon.
Je vais essayer de le récupérer
Et de le fatiguer,
Pour ensuite le hisser à bord
Ça va être du sport.
Venez me donner un coup de main
Car je crois que je vais en avoir besoin.