Poésies 2

L'HALIEUTIQUE


J'étais parti un jour à bord d'un bachot

Pour faire la pêche au gros.

Cette aventure hauturière

Me changeait de la rivière.

Dans un seau, mes mains se mouillent

Pour prendre la strouille,

Qui servira d'amorce

Pour les poissons féroces.

Maintenant, j'attends en espérant claver,

Tenant fermement l'arondelle.

Il n'y a plus qu'à engamer

Et ferrer pour qu'ils ne fassent pas la belle.

Normalement, avec le devon

Ça devrait attirer le poisson.

Je surveille le bouchon et le scion

De ce fil pêchant

Je reste très vigilant car à tout moment…

Hop là ! ça y est…il mord !

Qu'est-ce que ça tire fort

C'est un espadon !

Heureusement que j'ai un solide avançon.

Je vais essayer de le récupérer

Et de le fatiguer,

Pour ensuite le hisser à bord

Ça va être du sport.

Venez me donner un coup de main

Car je crois que je vais en avoir besoin.