LA PENSÉE
Je colle sur du papier mes pensées,
Amoncelées comme par maladresse
Mais que mon cœur caresse,
Comme ces violettes autrefois ramassées,
Dans un coin de mon paradis perdu
À l'arôme de fruit encore défendu.
Une fleur autrefois respirée
Et maintenant la voilà ignorée.
L'oubli vient vers elle lentement,
L'abandonnant à son céleste épanouissement.
Tu as fait un bouquet de ta fleur préférée,
Je me sens bien, de me savoir de toi adorée.