LA PLAIE D'UNE FEMME
Mon cœur est une plaie ouverte
Qui saigne et pleure,
Transpercée de mille lances expertes,
Toutes dirigées par des oiseaux de malheur
Et imprégnée de méchanceté humaine
D'égoïsme et de haine.
Seul, dans le tourment de mes journées
Peuplées de cauchemars et de souvenirs,
J'avance comme une esseulée
Jusqu'au bout de ma tranche de vie.
Ainsi, passe le temps,
Le temps de tant de gens.
Je voudrais encore vous en dire,
Mais pour l'instant je n'en ai plus envie.