LE RÉVEIL
T'arrive-t-il parfois à l'heure du grand matin
De fuir ce temps présent, qui fin de nuit te réveille,
Pour éteindre frileux, la sonnerie de ton réveil
Afin de te rappeler chaque jour ce que tu dois faire
face à ton destin ?
T'arrive-t-il parfois de pleurer entre tes mains
Ne sachant ni pour qui ni pourquoi tu t'éveilles,
Quittant parfois soudain un rêve embué de sommeil
Qui le temps d'un instant fleurissait tes chemins ?
T'arrive-t-il parfois, à l'heure du chagrin,
De te dire que plus jamais rien ne sera pareil
Que toutes tes heures sauvages auront une fin
Et qu'enfin devant Dieu, chaque jour sera merveille ?