MA GENTILLE SICILIENNE
Si un jour tu lis cette page incrustée
Dans ma mémoire,
Tu sauras que vraiment je t'ai aimé, mon aimée,
Je te rappelle cette belle histoire.
Te souviens-tu de cette chanson
Qu'ensemble nous fredonnions à ta maison ?
Elle réunissait nos deux cœurs
Avec une telle ferveur.
On était comme deux amoureux
En écoutant Mireille Mathieu fredonner :
Je ne sais plus non vraiment
Ce qui se passe en moi, quand je suis dans tes bras !
Le temps a tout changé
Cette valse que j'aimais temps !
Mais quand le temps va, tout s'en va
Comme disait Nino Ferré
Qui l'avait si bien chanté.
Les choses de la vie ont leurs tourments
On ne les comprend que maintenant.
J'écris ces quelques lignes
En m'excusant de n'avoir pas été digne,
De la confiance que tu attendais
De ce militaire, qui pourtant, t'aimait.
On regrette souvent les erreurs de jeunesse,
La vieillesse les analyse avec tristesse.
Je suis là maintenant à ruminer le passé
Mais à quoi bon, il faut tout effacer.
Gardons ce brin de bonheur
Dans le fond de notre cœur.
Toi, la Sicilienne au cœur d'or,
Je penserai à toi jusqu' à ma mort.