Poésies 2

MA GENTILLE SICILIENNE


Si un jour tu lis cette page incrustée

Dans ma mémoire,

Tu sauras que vraiment je t'ai aimé, mon aimée,

Je te rappelle cette belle histoire.

Te souviens-tu de cette chanson

Qu'ensemble nous fredonnions à ta maison ?

Elle réunissait nos deux cœurs

Avec une telle ferveur.

On était comme deux amoureux

En écoutant Mireille Mathieu fredonner :

Je ne sais plus non vraiment

Ce qui se passe en moi, quand je suis dans tes bras !

Le temps a tout changé

Cette valse que j'aimais temps !

Mais quand le temps va, tout s'en va

Comme disait Nino Ferré

Qui l'avait si bien chanté.

Les choses de la vie ont leurs tourments

On ne les comprend que maintenant.

J'écris ces quelques lignes

En m'excusant de n'avoir pas été digne,

De la confiance que tu attendais

De ce militaire, qui pourtant, t'aimait.

On regrette souvent les erreurs de jeunesse,

La vieillesse les analyse avec tristesse.

Je suis là maintenant à ruminer le passé

Mais à quoi bon, il faut tout effacer.

Gardons ce brin de bonheur

Dans le fond de notre cœur.

Toi, la Sicilienne au cœur d'or,

Je penserai à toi jusqu' à ma mort.