MAI, LA ROSE
Sur la branche au mois de mai, la rose,
Que la rosée du matin arrose,
Mes yeux sur toi se posent.
Sur la table un panier de roses je dépose,
Dans ce vase de prose, tes tiges reposent.
Peu à peu tes fleurs écloses
Répandent un parfum qui, je suppose,
Ne vous est pas indifférent, aussi je vous propose
Sur la branche, au mois de mai, la rose,
Que vous cueillez délicatement cette jolie chose.
Car il plut à Dieu que tel amour éclose.