Poésies 2

MARIAGE DE L'INFANTE

                        

Son Altesse Royale Cristina Federica Victoria Antonia de la

Santisima Trinidad de Borbon y Grecia, Duchesse de Palma de

Majorque et Infante d'Espagne.



Vous allez me dire quel nom !

Eh oui, des titres qui incarnent à la perfection

La simplicité de cette jolie fille

Et celle de sa famille.

Elle est licenciée et salariée,

Du sport elle est passionnée.

Grâce à Cupidon

Elle rencontra un jour un beau garçon,

Inaki Urdangarin.

Un conte de fée pour beaucoup de filles, j'imagine.

Ce 4 octobre 1997, la cathédrale de Barcelone

Capitale de la Catalogne,

Était le centre de l'univers, et pleine à craquer,

J'étais moi-même en première loge pour les regarder.

En vacances à ce moment,

Je me suis régalé de ce spectacle charmant.

Quel faste, quelle classe cette garde royale

Qui accompagne le cortège nuptial.

Le novio est médaillé d'or aux J-O d'Atlanta,

Le voici devenu duc de Palma

La ville a revêtu les parures sang et or

Des banderoles bleu et blanc comme décor.

L'esplanade de la cathédrale Sainte-Eulalie

Était si fleurie,                                        

Comme les jardins d'Alhambra

Et le parcours des Ramblas.

À quelques mètres de moi une Rolls Phantom IV noir,

Et l'Infante dans sa robe de soie ivoire.

Il fait chaleur

Pourtant la foule crie de tout son cœur,

Alegria, Guapa, Guapa ...

Viva Cristina

Dans un élan de spontanéité, elle fait signe à la foule,

Le mari ému et digne, enfin se défoule.

La limousine s'éloigne vers le palais de Pedralbes,

En saluant au passage des colles de Castellers.

Au loin, résonne la musique des Sardanes

Les aficionados lancent des œillets sous les platanes.

Le dispositif de sécurité peut enfin respirer,

Tout s'est bien passé.

Un bien beau souvenir

Que mes larmes ne peuvent contenir.