MONDE INGRAT
C'est la nuit, le silence !
Mes nerfs ont de folles vibrances.
Solitaire, les jours passent sans répit
Et j'éprouve de plus en plus de mépris,
D'entendre, de voir, de lire,
Les faits divers du monde en délire.
Ma tête posée entre mes mains, je ressasse
Toutes ces folies humaines qui se passent
Dans les quatre coins de l'univers.
Ma haine se dissipe dans la prière ;
À genoux je décante ma faim de paix,
Je voudrais que chaque malheur ne puisse arriver.
Mais l'heure va avec le destin à son pas,
C'est la dure réalité de ce monde ingrat.