Prière du troisième âge
Seigneur : Vous avez partagé la vie de l’homme et son parcour, et vous avez inventé la viellesse. Ne permettez pas que je devienne un vieux crognons, toujours entrain de rouspèter et de ronchonner. C’est décevant pour moi-même et encore plus inssuportable pour les autres.
Faite de moi, Seigneur un vieux souriant qui ne pouvant plus donner beaucoup à ses frères, puisse au moins leurs donner un peu de joie.
Epargnez-moi mon humour, qui me permettra de rire de tous mes bobos, et surtout changera mes peines en joie de voir toutes mes bêtises.
Seigneur : Vous qui avez planté dans ma poitrine un cœur en peau pour aimer et être aimé, un cœur le même que le cœur transpercé de votre Fils, ne permettez pas que je devienne un vieillard égoïste, renfermé dans ses limites comme dans ses quatres murs, sans cesse tourmenté par la crainte d’un manquement ou bien d’un courant d’air.
Faite de moi, Seigneur, un vieillard généreux, qui partage ses quatre euros, avec ceux qui n’en ont qu’un, ainsi que les fleurs de mon jardin avec ceux qui n’ont pas de terre, que je puisse encore caresser les chiens, les chats, que je fasse un sourire aux enfants,
que je n’oublie pas un peu de pain pour les oiseaux du parc publique.
Seigneur : Ne permettez pas que je remue éternellement le passé, parlant toujours du bon vieux temps . Critiquant sans cesse la pluie et le bon temps. Faite plutôt de moi un vieux qui n’a pas oublié sa jeunesse, mais qui rajeuni la jeunesse des autres.
Vous qui avez fixé les saisons des années et celle de la vie, faite que je puiss être de toutes les saisons.
Seigneur : Je ne vous demande pas le bonheur, car je sais que nul saison ne peu l’apporter ni même le printemps. Je vous demande simplement que mon arrière saison soit plus belle, pour quelle porte témoignage de votre bonté et de votre amour.