SOLITAIRE, JE PENSE
Solitaire, je pense
A tout ce chemin que j'ai fait.
J'ai fui ce temps présent en silence
Afin de méditer sur mon passé.
T'arrive-t-il parfois de pleurer entre tes mains ?
Oui ; loin de tout, ressassant mes souffrances,
Je pense à toutes ces années de démence,
Refusant parfois ce que doit être le destin.
J'en ai parfois la nausée
D'avoir fui ainsi mes vertes vallées.
Sur mon front, perlent des gouttes de sueur
Je prie à genoux, cela apaise ma peur.
Un départ a parfois des racines profondes.
Les heures s'en vont, prisonnier je suis dans sa ronde.
Ainsi dit-on va la vie
Il n'est rien en mon corps qui puisse arrêter sa dérive.