UN AMPHIGOURI
Dans une ferme agreste
Se trouvant en zone alpestre
Vivait mon copain Aristide.
Il était petit, costaud et apatride.
Malgré son air angelet
Il avait son franc-parler aigrelet,
Un tant soit peu aliboron
Menant une vie d'anachorète
Ce qui lui valait d'être analphabète.
Un jour, je lui fis une visite amicale
Dans cette contrée australe.
J'aimais beaucoup cet autochtone
J'y ai passé une partie de l'automne.
Car j'étudiais les plantes automnales
Pour exercer ensuite une profession artisanale.
Alors que mon regard scrute l'avant-mont
Je vis près de son point d'eau un agrion,
Zigzaguant autour de ces alismacées
Qui étaient en altérations.
L'insecte prit le cap vers les amaryllidacées
Faisant du sur place en admiration.
Aristide était un brillant aquiculteur
Et aussi un savant apiculteur.
Il fait tout avec appassionato
Employant son parler argot.
Planquons ici cette histoire dans l'armoire,
Dans l'attende d'une autre, je vous dis aurevoir.