Poésies 4

UN AMPHIGOURI

                

Dans une ferme agreste

Se trouvant en zone alpestre

Vivait mon copain Aristide.

Il était petit, costaud et apatride.

Malgré son air angelet

Il avait son franc-parler aigrelet,

Un tant soit peu aliboron

Menant une vie d'anachorète

Ce qui lui valait d'être analphabète.

Un jour, je lui fis une visite amicale

Dans cette contrée australe.

J'aimais beaucoup cet autochtone

J'y ai passé une partie de l'automne.

Car j'étudiais les plantes automnales

Pour exercer ensuite une profession artisanale.

Alors que mon regard scrute l'avant-mont

Je vis près de son point d'eau un agrion,

Zigzaguant autour de ces alismacées

Qui étaient en altérations.

L'insecte prit le cap vers les amaryllidacées

Faisant du sur place en admiration.

Aristide était un brillant aquiculteur

Et aussi un savant apiculteur.

Il fait tout avec appassionato

Employant son parler argot.

Planquons ici cette histoire dans l'armoire,

Dans l'attende d'une autre, je vous dis aurevoir.