UN JOUR SUR MES TERRES
À l'orée du bois, j'observais des cervidés,
Une harde était en train de brouter
Un bon pâturage.
Ornait ce gagnage
Biche, brocard, daguet ;
Chacun son tour faisait le guet.
Non loin, un cerf cherchait à muser
Et n'arrêtait pas de bramer.
Un vieux cerf portant cinq andouillers
Fraye en se frottant à un néflier
Provoquant des essais
Dans ce bois épais.
Il dépose son brusard
Pour marquer son territoire.
Les jeunes brocards devront respecter
Les limites qui leur sont imposées
Par leur aîné ;
Sinon, la lutte sera engagée.
Un bruit soudain éloigne le harpail
Les dispersant en éventail.
Dans la boue, quelques erres
Marqueront leur passage sur mes terres.