ZÉPHYR
Zéphyr qui souffle folâtrement
Entre les cyprès et les épis de blé,
Soulevant l'odeur des fleurs de ton vent,
Parfumant ainsi les cils de mon nez.
Ta brise ondule les hautes herbes
De mes plaines fertiles et vertes.
Plaines où j'ai passé mon enfance,
Dont seule ma mémoire garde souvenances.
Va, vent, emportant dans ton sein
L'amour que j'ai pour les miens.
Répands l'odeur de mes folles curées,
Par monts et par vaux, embaume ma vallée.