Léopold Dessy : fils de Joseph et de Bertha : à part quelques photos, je n’ai aucun document concernant sa date de naissance ni de son décès. Comme il était l’ainé je suppose qu’il était né en 1924-1925. Il vivait avec ses parents, et est resté vieux jeune-homme, c’était un sorteur, un buveur, mais travailleur. Il a fait sa carrière à Solvay, et aidait aux travaux ménagers, et aux jardinages. Vu que c’était une fermette, le travail ne manquait pas. Il a été prisonnier de guerre. Il a voulu se faire incinérer comme il n’avait pas de descendant, sa plaque souvenir de prisonnier se trouve au cimetière de Farciennes centre à l’endroit prévu à cet effet. Après la mort de ses parents il est parti habiter dans un appartement social, rue du Puits Communale, au rez-chaussée.
Maria Dessy : née le 15 avril 1926 et décédée le 17 février 2014, marié à Gustave Evrard en septembre 1945. Ils s’était rencontré au cinéma, ils ont courtisé 3 ans. Ils habitaient rue du Louât en face de ses parents. Maria avait appris 3 ans la couture, une fois mariée elle travailla d’abord dans une fabrique de corsets et soutien-gorge à Châtelineau. Puis elle entra chez Solvay où elle fut ouvrière, passa au bureau et acheva une carrière de 33 ans comme employée-huissier. Après la vente du 101 rue du Louât, ils sont partis habiter dans une maison de cité, rue de l’Europe à Farciennes, les années passant ils ont fini leur jour au home Bel-Abri. Ils n’ont pas eu de descendance.
Gustave Evrard : né à Pont-de-Loup le 18 mars 1924. À 14 ans, il travaille aux charbonnages d’Aiseau-Presles, à Saint-Jacques sur la cour. 4 ans après il est à la manœuvre des wagons ; il deviendra surveillant. Avec les 16-35 ans, il aboutit à Beaucaire pour 3 mois après mai 40. Au retour il est contraint de descendre dans la mine pendant 4 ans avant de retrouver la surface. Quand la mine ferme, il a œuvré quasi 40 ans. Très bon sportif, il a joué 5 ans à la balle pelote ouvrière et fut champion de Belgique avec les Espoirs du Louât, il a joué également au football. Homme à tout faire, et surtout prenait bien soin de sa voiture. Sa première voiture fut une Ford Préfect, puis une Anglia, ensuite une Ford 12 M, dans ses dernières années il avait une Volkswagen d’occasion. Ils adoraient camper dans leur jeunesse, je me souviens que nous allions à la Molignée, puis ce fut Bohan. Plus tard, ils ont traversé la France de part en part et je les accompagnais très souvent. Parrain aimait aussi les petits chiens, il lui fallait toujours tenir son toutou en dessous de son bras, et en voiture entre ses deux jambes. Si dans un hôtel où un restaurant on n’acceptait pas les chiens, il sortait directement, furieux. Gustave avait un frère plus âgé, qui s’appelait Roger, il vivait à côté de Léopold au rez-chaussée. Les 3 compères avait un goût prononcé pour la boisson, je me souviens que Gustave venait à 7h00 du matin voir si tout allait bien chez son frère et beau-frère, et ils s’enfilaient 3 Gordons chacun, c’est ce qui les as tués à la longue tous les trois. Les parents de Gustave habitaient Pont-de-Loup, rue Auguste Scohy, c’étaient des campagnes à ce temps-là, le père s’appelait Evrard et la mère Maria Jacquet, ils avaient une fille au nom de Gabby. Elle avait été tenancière des années de la Maison du Peuple d’Auvelais, ensuite elle est partie habiter à Bambois, son mari était installateur de cuisine.
Henriette Dessy : née le 5 mars 1928 à Farciennes, et décédée le 29 juin 2017. Epouse de Jean Lorand en premières noces, et remariée plus tard avec Philippe Caenepeel, fils du docteur du même nom, et commerçant rue des Essarts à Châtelineau en électroménager. Henriette eût 2 fils : Jacques Lorand l’ainé, et Jean-Pierre Lorand le benjamin. Philippe Caenepeel avait un fils en premières noces qui s’appelait Jean, qui malheureusement a péri dans un accident de voiture en 2017.
Jacques Lorand né le 3 janvier 1949, est décédé en 2020, il était inspecteur-instructeur à la police de Châtelineau, époux de Irma Massart. Ils avaient un fils Sébastien Lorand né le 26 mars 1979, et décédé le 17 mars 2018, cadre à la SNCB.
Jean-Pierre Lorand né le 23 mars 1951, coiffeur de profession, et en fin de carrière engagé au service logistique de Solidaris. Il a fait sa communion solennelle et sa profession de Foi le 19 mai 1963, en l’église ST-Barthélemy à Châtelineau. Acteur, auteur, écrivain, il a été toute sa vie impliqué dans la vie associative de multiples causes en répondant oui à toutes demandes. Marié, divorcé et veuf de feu Gisèle Jadoul. De leur union naîtra une fille : Cindy Lorand née le 27 juillet 1976, qui à son tour aura un fils : Lohan Gabelica né le 18 mai 2009. Jean-Pierre possède à son actif plusieurs ouvrages que vous pouvez retrouver sur Amazon.fr, un site web : www.rimaillivres.be, un compte YouTube.
Généalogie