L’arbre généalogique de sa famille tout le monde en rêve.Il y a des spécialistes dans la matière, je laisserai donc ce travail ardu aux passionnés du genre. Ici, ce petit livre retrace une partie de ce que fut ma famille du côté de mes grands-parents maternels, en ajoutant quelques photos que je possède encore. Dans les années 1900, les photos étaient rares pour le souligner.

Ma grand-mère, du nom de Bertha Dhaen Charlotte-Dessy, provenait de Sint-Niklaas,   (ST Nicolas-Waes) elle était la neuvième d’une famille de 11 enfants. Née le 21 avril 1899, décédée en 1980. Dès l’âge de 12 ans elle travaillait dans une fabrique d’épingles jusqu’à son mariage. J’allais très souvent avec elle en train voir toute sa famille, nous restions une semaine chaque fois, il fallait bien ça pour rendre visite à cette grande famille. Nous logions toujours chez tante Estève et son mari Henry rue du Congo, sœur Jo vivait avec eux. Les deux cousines Wiss habitaient en face, oncle Antoine et tante Lisa, une rue plus loin, oncle Henry et son épouse Louisa,1 km plus loin, ils avaient deux fils : Willy et René Dhaen. Tous les autres cousins cousines sont restés gravés dans ma mémoire, mais je ne me souviens plus de leur nom. Celui qui est resté le plus longtemps en contact avec nous c’était Willy, il était cadre, divorcé et avait plusieurs enfants. Chaque année, Willy venait rendre visite à sa tante Bertha, et ensuite invitait chaque année ma maman Henriette et sa sœur Maria. Un beau jour, il n’est plus revenu. J’ai fait des recherches auprès de l’Administration de Sint-Niklaas, il avait déménagé, mais ils n’ont pas voulu me donner sa nouvelle adresse. Avec grand-mère, nous allions partout où il y avait de la famille, c’était, à l’époque, des rencontres chaleureuses, moi hélas je ne comprenais rien à leur langage, seul oncle Antoine parlait très bien le français, un bien brave homme ; je me souviens qu’il collectionnait des bagues de cigares qu’il collait sur des grosses bouteilles de verre, c’était la mode à l’époque. Son épouse brodait. Nous allions aussi au cimetière qui était très grand dans cette ville, nous recueillir sur les disparus et repassions dans un hospice rendre visite à une sœur de ma grand-mère (tante Jo), qui était placée là par suite d’une grave maladie de l’arthrose déformant. Je me souviens que ses doigts étaient tout ondulés la pauvre. Elle se trouvait dans une salle en longueur, et sur les côtés il y avait des alcôves où se trouvaient les malades. C’étaient des sœurs qui dirigeaient l’hospice ; nous sommes ici dans les années 1950.

Joseph Dessy : mon grand-père maternel, né à Farciennes en 1895 le 27 octobre, était cadet d’une famille de 3 enfants. 2 frères : Henry marié à Anna, et qui vivait au Louât, et Julien-Jules-Ghislain-Dessy né à Farciennes le 17 mai 1890, marié à Crasset Julie-Domithilde qui était née à Fosses le 24/07/1892, fille de Jean Baptiste Crasset, et de    Julie Biot de Vitrival. Joseph-Henry-Julien, fils de Léopold-Guillaume Dessy, et de      Charlotte-Ferdinante Minne de Farciennes. De Julien et Julie naîtra : Simone-Maria-Julie. De Joseph et Bertha naîtra : Léopold, Maria et Henriette. De Henry et Anna Dessy, naîtra un fils Vincent celui-ci habitait Waremme, avait deux fils Jean-Marie et Daniel. Pour en revenir à mon grand-père Joseph, il s’est uni à ma grand-mère Bertha le 10 septembre en 1919 à St Nicolas-Waes. Il connut sa future femme dans des circonstances peu banales. Caserné au cœur du pays de Waes comme unique Wallon de son régiment, il se sentait souvent obligé de prendre l’air hors des murs de la caserne, et c’est sur la place du marché de Saint-Nicolas-Waes, qu’il eut le coup de foudre. À douze ans, Joseph descendait dans la mine au puits du Carabinier à Pont-de-Loup. Deux années plus tard, il prit place parmi les manœuvres du même charbonnage, ceci jusqu’à la déclaration de la première guerre mondiale. Il fit toute la campagne de l’Yser et en sortit indemne. La démobilisation lui permit de reprendre contact avec le monde ouvrier et il entra au puits de « Schwann » puis à Sainte Pauline comme chauffeur de chaudière où il atteint, à 60 ans, une retraite bien méritée. Joseph est titulaire de la Médaille Commémorative et de la Victoire, de trois chevrons de front ainsi que des médailles industrielles de 1^re et 2 -ème classes.

Simone : La fille de Julien Dessy, née à Vitrival le 16 avril 1923 et décédée le 8 août 2003, avait épousé Joseph-Emile-Félicien Porignaux décédé en 1999, ils étaient grossiste en tabac, installés rue Maréchal-Foch 32 à Châtelineau. La maman de Joseph s’appelait : Louisa Berger avait épousé monsieur Porignaux en 1-ères noces, et monsieur Joseph Folon en -2-èmes noces. Née à Vitrival, et décédée le 18 décembre 1967. La mère de Simone s’appelait Crasset Julie, Domithilde, née à Vitrival le 24/07/1892. Elle a quitté Vitrival en 1945 pour venir habiter rue Maréchal-Foch 32, à Châtelineau.

Généalogie